Karōshi est un terme japonais qui signifie littéralement "mort par surmenage". Il est utilisé pour décrire le phénomène des employés qui se tuent au travail.
Le terme est apparu dans les années 1970, lorsque les médias japonais ont rapporté un certain nombre de cas très médiatisés d'employés mourant de crises cardiaques ou d'accidents vasculaires cérébraux après avoir travaillé un nombre excessif d'heures.
Depuis lors, le phénomène a été largement rapporté, avec des estimations de sa prévalence allant de 2 % à 16 % de tous les décès parmi les travailleurs japonais âgés de 20 à 64 ans.
On pense qu'un certain nombre de facteurs contribuent au karōshi, notamment les longues heures de travail, les exigences professionnelles irréalistes et le manque de soutien des employeurs.
La question du karōshi a été soulevée dans un certain nombre de cas très médiatisés ces dernières années, notamment la mort d'une femme de 24 ans qui travaillait chez le géant japonais de la publicité Dentsu.
En 2015, le gouvernement japonais a introduit une nouvelle loi qui oblige les employeurs à prendre des mesures pour prévenir le karōshi, telles que la limitation des heures de travail et la fourniture d'un soutien accru aux employés.
Les Américains travaillent-ils plus que les Japonais ?
Il n'y a pas de réponse définitive à cette question, car elle dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment de la définition du "travail". Toutefois, selon un rapport de 2013 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les Américains ont travaillé en moyenne 1 781 heures par an, tandis que les travailleurs japonais ont travaillé en moyenne 1 791 heures par an. Cette différence n'est pas statistiquement significative, et il est possible que les Américains travaillent en réalité légèrement moins que les Japonais.
Il convient de noter que le rapport de l'OCDE ne comprend que des données sur les travailleurs à temps plein ; si les travailleurs à temps partiel étaient inclus, le nombre moyen d'heures travaillées par semaine serait plus faible aux États-Unis et au Japon. En outre, la façon dont le travail est défini peut également affecter les résultats ; par exemple, si les jours de vacances et les congés payés ne sont pas inclus dans la définition du "travail", les Américains travailleraient probablement plus d'heures que les Japonais.
La culture de travail japonaise est-elle toxique ? Non, la culture du travail au Japon n'est pas toxique. Un certain nombre de facteurs contribuent à un environnement de travail sain et productif au Japon, notamment l'importance accordée au travail d'équipe, un haut niveau d'éthique professionnelle et une culture de respect mutuel. Ces facteurs créent un environnement dans lequel les employés sont capables de travailler ensemble de manière efficace et efficiente, et où ils sont motivés pour donner le meilleur d'eux-mêmes.
Les Japonais sont-ils des bourreaux de travail ?
Oui, les Japonais sont des bourreaux de travail. Selon une enquête menée par la Confédération japonaise des syndicats, les travailleurs japonais travaillent en moyenne 49 heures par semaine, ce qui est bien supérieur à la moyenne de 33 heures de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les travailleurs japonais ont également les plus longues heures de travail au monde.
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, l'éthique de travail traditionnelle japonaise valorise le travail acharné et le dévouement à son travail. C'est particulièrement vrai pour les travailleurs salariés, qui doivent se consacrer entièrement à leur entreprise. Deuxièmement, l'économie japonaise est très compétitive et les travailleurs se sentent obligés d'effectuer de longues heures de travail afin de rester au niveau de leurs collègues et de devancer la concurrence. Enfin, le gouvernement japonais a été lent à mettre en œuvre des politiques qui permettraient de réduire les heures de travail, comme l'introduction d'un salaire minimum obligatoire ou l'augmentation du nombre de jours fériés. Quel est le terme japonais pour désigner la mort par surmenage ? Le terme japonais pour la mort par surmenage est karoshi. Comment résoudre le problème du karoshi ? La meilleure façon de résoudre le karoshi est de mettre en place un système ERP. Les systèmes ERP aident les entreprises à gérer leurs ressources et leurs processus plus efficacement. En automatisant et en intégrant tous les différents aspects d'une entreprise, un système ERP peut contribuer à réduire les coûts, à améliorer la communication et la collaboration, et à accroître l'efficacité.